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Test Sportifs

 

 

Pour ce test, le matériel utilisé est un sphygmomanomètre semi-automatique, un oxymètre de pouls et un chronomètre.

Le test de course de deux-cent mètres:

Ce test consiste tout simplement à courir le plus vite possible en se chronométrant sur une distance de 200 mètres. 

 

On mesure ici des paramètres tels que la fréquence cardiaque, la pression artérielle, et la saturation de dioxygène dans le sang avant et aprés la course.

De ce test, on peut obtenir le temps pris a faire l'épreuve et des mesures d'avant et après la course :

- la fréquence cardiaque en bpm (battements par minute),

- la pression artérielle moyenne (PAM = (pression artérielle sistolique + 2 x pression artérielle diastolique)/3),

- et la saturation de dioxygène dans le sang.

Chaque personne a répété ce test deux fois, une fois sans musique et une deuxième fois avec une musique rentrant dans les paramètres qu'on a vus dans le premier axe et qui faisait partie de leurs goûts.

 

Sur les vingt élèves qui furent interviewés, seulement dix ont collaboré avec nous.

Le groupe fut séparé en cinq " Non sportifs " et cinq " Sportifs " mais les dix élèves écoutaient de la musique habituellement.

Résultats des tests:

 

Moyennes

Médianes des données obtenues avant et après l’épreuve:
(sans musique)
Médianes des données obtenues avant et après l’épreuve:
(avec musique)

Observation des résultats :

 

Lors des tests, on a pu observer que les personnes testées étaient plus relachées avec de la musique que sans musique.

Ainsi, ici on observe dans un premier temps que la musique a eu une influence dès le début, car la pression artérielle moyenne, les BPM et le SPO2 mesurés avant l’épreuve avec de la musique sont déjà plus élevés que dans l’expérience témoin aussi bien dans les moyennes que dans les médianes.

On constate qu'il y a eu une augmentation au niveau de plusieurs paramètres dans les tests avec de la musique :  

 

- la PAM se voit augmenter dans les moyennes de 1,06%, 

- les BPM se voient augmenter de 1,03%,

- le SpO2 a eu une petite augmentation de 1,00% en comparant les donnes  des épreuves sans et avec de la musique.  

 

Puis après l’épreuve: 

- la PAM se voit augmenter dans les moyennes de 1,06%,

- les BPM se voient diminuer de 0,99%,

- le SpO2 a eu une petite augmentation de 1%.

 

Seulement les BPM se voient diminuer au niveau de la moyenne, mais la médiane indique le contraire.

De plus, si on observe les temps finaux de l’épreuve, on peut voir qu'ils sont inférieurs aussi bien dans les données que des médianes et des moyennes en général.

On peut donc dire que la musique a été ici la source d'une meilleure performance sportive.

Et si maintenant on observe les données individuelles pour chaque élève :

Médianes
Moyenne des données obtenues avant et après l’épreuve:
(sans musique)
Moyenne des données obtenues avant et après l’épreuve:
(avec musique)

On peut observer que les résultats du temps de l’épreuve avec de la musique ont une amélioration sur les dix élèves, variant au moins de 1,3 seconde jusqu’à une différence de 7 secondes sur le temps final de l’épreuve.

Mais pourquoi cette musique serait a la source d'une telle efficacité ? Voyons cela dans cette section.

Interprétation des résultats :

Pour commencer, on pourrait dire que la musique pour le sport se base sur plusieurs principes pour avoir des effets positifs sur la performance :

Au niveau du corps, le tempo rapide contribue à accélérer la fréquence cardiaque (voir la régulation de la fréquence cardiaque), ce qui favorise le transport d'oxygène et de glucose dans les muscles, éléments nécessaires que ces derniers utilisent en plus grande quantité lors d'un effort. Un apport plus grand de ces éléments permet de faire un effort plus grand.

Le tempo rapide a aussi provoqué l'activation motrice, ce qui signifie que le cerveau pourra activer les différents muscles plus rapidement. On rappelle que les musiques sportives avaient un tempo au delà des 100 bpm!

Le cerveau a aussi tendance à synchroniser les mouvements, comme la respiration, avec le rythme du morceau. C'est ainsi que pour une activité où l'on doit courir le plus vite possible, un tempo rapide doit être effectif, comme c'est le cas de ces musiques et cela explique aussi l'augmentation de la saturation d'oxygène dans le sang.

Les sons aigüs provoquent la contraction musculaire et aident à combattre l'épuisement. Plusieurs des morceaux utilisés lors des tests contenaient des notes aigues.

Au niveau mental/psychologique, un des buts d'écouter de la musique au moment de faire du sport est, contrairement au but d'écouter de la musique pour étudier, de vous distraire, distraire de la douleur et de l'épuisement provoqués par un grand effort.

De ce fait, avoir des paroles dans le morceau pourrait contribuer à augmenter cet effet, c'est à dire de distraire notre cerveau. Les musiques recommandées avient toutes beaucoup de paroles.

De plus, le fait que le cerveau ait une forte sonie et une grande amplitude pourrait être utile : il semble plus facile de nous concentrer sur le morceau lorsque le volume est relativement fort .

Lorsqu'on écoute une musique qui nous plait, le cerveau libère de la dopamine, neurotransmetteur qui est à la source d'une sensation de plaisir, la libération de dopamine est une bonne façon d'éviter la sensation d'épuisement et de douleur... 

Voir circuit de la récompense.

On a choisi les musiques qu'on allait mettre aux élèves testés en prenant en compte leurs goûts musicaux, et cela pourrait donc être une des raisons pour lesquelles la musique fut efficace sur leur performance sportive.

Enfin, l'écoute d'une musique qui nous plaît contribue à nous mettre dans un état flow (état mental atteint par une personne lorsqu'elle est complètement plongée dans une activité, et se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement).

 

Ceci a probablement permis aux élèves testés de fournir l'effort supplémentaire pour améliorer leur temps.

Maintenant , voyons la deuxième partie de l'expérimentation, c’est à dire la partie cognitive!

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